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Dernière mise à jour : 10 févr. 2022

Les concepts de pauvreté et de richesse semblent évoluer en fonction de valeurs que nous redéfinissons sans cesse.


Dans le monde entier, il existe une grande variété d'histoires et d'anecdotes illustrant, parfois de manière très surprenante, notre frustration face au changement de valeurs qui nous place parfois dans la position d’un imbécile ou d’un idiot. Nous aimerions beaucoup croire que notre définition du monde forcera le cours de la nature, mais le changement ou la transformation du monde se fait à son propre rythme. Le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui ne nous appartient pas. Si nous voulons croire que nous avons pris part aux décisions qui ont conduit à notre naissance, ayons l'honnêteté de reconnaître que notre conscience, celle à travers laquelle nous regardons ce monde, n'a pas contribué à notre conception et à notre création. Il n'est pas logique de croire que les valeurs que nous définissons à partir du monde que nous avons imaginé affectent le monde que nous essayons de définir.


La sagesse africaine attribue à un singe le dicton suivant : « Les fruits que tu as dans ta main ne peuvent être considérés comme à toi. Tu peux toujours les perdre. Ne crois pas que ce que tu as dans les joues est à toi : tu ne l'as pas encore avalé. Si tu crois que ce que tu as dans ton estomac est à toi, tu es un idiot. »

Après une réflexion approfondie, on peut comprendre que ce singe a raison. Peut-être que toute la vie elle-même est une grande plaisanterie faite d’arrogance humaine. Il n'y a rien qui nous appartienne. Nous ne faisons que suivre le cycle de la transformation des choses. Ce que nous voulons posséder devient, c'est à dire qu'il change et se transforme.


L'histoire que je vais raconter date de l'époque des pharaons en Afrique. Cela s'est passé à l'époque de la dynastie des Ramsès. Le pharaon Ramsès était glorifié par le monde entier. Les pluies étaient abondantes. Les agriculteurs pouvaient cultiver leurs terres dans une relative sécurité. Les tribus de Thèbes des terres de l’actuelle Europe avaient été chassées. Ker-aba (Le Caire) brillait par sa richesse matérielle. Les prêtres de Sekmet avaient réussi à apaiser la colère de la déesse et les maladies contagieuses avaient été éliminées de toute la région. (La déesse Sekmet est la déesse qui se présente sous deux formes avec deux conséquences opposées. Lorsqu'elle est apaisée, elle devient Bastet, la déesse chatte. En tant que Bastet, elle apporte la richesse matérielle, la guérison de toutes les douleurs et réalise les souhaits populaires. Mais quand elle est en colère, elle devient Sekmet, la déesse lionne, la dévoreuse d'âmes. En tant que Sekmet, elle apporte les calamités et la mort.

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