Un proverbe ancestral dit que la richesse est comme la sueur - si vous vous détendez, elle sèche. Oui, si vous vous détendez, votre sueur se tarit. Depuis des millénaires, nous avons compris la valeur du travail. Les gens de couleur de la Mère Patrie, ou Merita ou Kemet (Afrique) ont compris que si nous voulons nous élever au-dessus des autres espèces animales, il nous faut prendre au moins une partie de notre destin en main. Nous devons pouvoir manger et boire quand nous le voulons...
Nous devons domestiquer les plantes et les animaux, nous devons maîtriser le chemin qui nous mènera aux Dieux, etc. Nous devons également comprendre que cette élévation de la dignité humaine aura un prix : le travail ! Le travail sera à l'origine de ce que nous appelons la richesse matérielle. La vie humaine, basée sur la cueillette et la chasse des animaux sauvages, n'est tout simplement pas digne pour les êtres humains qui reconnaissent leur dimension immatérielle et l'existence des Dieux.
Cette simple logique a suffi à l'individu qui vit sur cette Terre, tout en gardant à l'esprit le fragile équilibre des forces qui interviennent dans le devenir de l'existence. Le monde de l'homme deviendra sous les yeux des Dieux, créateurs de l'existence et garants de la stabilité et de l'harmonie de l'existence. Avec une société qui a pour but de s'approcher du monde des Dieux, chaque individu développera des valeurs morales et spirituelles favorables à l'existence (77 commandements).
L'histoire que je vais raconter vient de loin dans notre passé, mais elle peut être encore observée dans chaque société. C'est l'histoire de l'agriculteur et de ses enfants